Soutenance thèse Christophe Diagne
Bonjour à tous,
J’ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse prévue le vendredi 11 décembre 2015 à 14h00 au Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP, UMR IRD/INRA/SupAgro) Avenue du Campus Agropolis, Campus de Baillarguet, 34980 Montferrier-sur-Lez salle de conférence (CBGP). L’oral sera suivi d’un pot à la cafèt’ du CBGP (située dans le même bâtiment). Toutes les informations relatives à la thèse (date, lieu, titre, résumé) sont fournies dans l’avis faisant suite à ce message.
Vous y êtes tous cordialement invités !
Avis de Soutenance
Christophe DIAGNE
MP - Microbiologie/Parasitologie
Soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés
Communautés de parasites, immunité et succès d'invasion de rongeurs commensaux: le cas du rat noir et de la souris domestique au Sénégal
Co-tutelle avec l'université "Université Cheikh Anta Diop (UCAD)" (SENEGAL)
Soutenance prévue le vendredi 11 décembre 2015 à 14h00
Lieu : Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP, UMR IRD/INRA/SupAgro) Avenue du Campus Agropolis, Campus de Baillarguet, 34980 Montferrier-sur-Lez salle de conférence (CBGP)
Composition du jury proposé
Mme Carine BROUAT |
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Institut de recherche pour le Développement (IRD), CBGP |
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Directeur de thèse |
M. Herwig LEIRS |
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Université d'Anvers |
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Rapporteur |
M. Bruno FAIVRE |
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UMR CNRS/uB 6282 Biogéoscience, Université de Bourgogne |
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Rapporteur |
M. Mbacké SEMBENE |
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Université Cheikh Anta Diop de Dakar (SENEGAL) |
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CoDirecteur de thèse |
Mme Christine CHEVILLON |
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Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) |
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Membre invité |
Mots- clés : |
Invasion biologique, Mus musculus domesticus, Rattus rattus, Helminthes gastro-intestinaux, bactéries pathogènes, Investissement immunitaire, |
Résumé : |
Les invasions biologiques sont de plus en plus fréquentes, avec des conséquences importantes sur la biodiversité et la santé humaine. Etudier les mécanismes qui les expliquent permet simultanément (i) d’envisager des stratégies efficaces de contrôle et de prévention et (ii) d’étudier divers processus écologiques et évolutifs sur des échelles de temps contemporaines. Plusieurs hypothèses basées sur le parasitisme et l’immunité des hôtes sont proposées pour expliquer le succès des espèces envahissantes. Ainsi, au cours de l’invasion, les hôtes exotiques (1) perdraient leurs parasites naturels (Enemy Release, ER), (2) transfèreraient leurs parasites exotiques aux hôtes natifs (Spill-Over, SO) et/ou (3) amplifieraient les cycles des parasites natifs au sein des hôtes locaux (Spill-Back, SB). En relation avec ces changements dans les interactions hôtes-parasites, l’hypothèse EICA (Evolution of Increased Competitive Ability) prédit une modulation des ressources de l’hôte envahissant via un investissement moins important dans les réponses immunitaires coûteuses (inflammation) au profit de réponses immunitaires beaucoup moins coûteuses (réponses médiées par les anticorps) et de capacités de reproduction et de dispersion des populations sur le front d’invasion. Le but de ma thèse est de tester ces prédictions dans le cadre de deux invasions actuellement en cours au Sénégal : celles du rat noir Rattus rattus et de la souris domestique Mus musculus domesticus, deux espèces envahissantes majeures tant par leurs impacts (économique, sanitaire, écologique) que par leur distribution quasiment mondiale. Mes travaux se basent sur un dispositif d’échantillonnage en populations naturelles et sur le développement d’approches comparatives le long d’un gradient d’invasion pour chacune des deux espèces exotiques. Les patrons de structure (prévalence, abondance, richesse) de deux communautés de parasites (helminthes gastro-intestinaux, bactéries pathogènes) et les profils immunitaires (réponses médiées par les anticorps naturels, inflammation) des rongeurs commensaux exotiques (M. m. domesticus, R. rattus) et/ou natifs (Mastomys spp.) ont été comparés pour des localités situées dans des régions anciennement envahies (depuis plus de 100 ans), récemment envahies (depuis moins de 30 an : front d’invasion), et non envahies. Mes résultats montrent des variations dans la structure des communautés de parasites et les réponses immunitaires des hôtes natifs et exotiques. Les tendances observées, aussi bien pour les communautés de parasites que pour les composantes immunitaires étudiées le long des deux routes d’invasion, attestent de patrons globalement plus complexes qu’attendu sous les hypothèses de départ, suggérant l’existence de relations complexes entre caractéristiques des communautés d’hôtes et de parasites, investissement immunitaire, conditions environnementales et invasions biologiques. Des approches expérimentales doivent être envisagées afin de déterminer les conséquences et les mécanismes sous-jacents aux différents phénomènes observés. Bien cordialement,
--- Christophe Amidi DIAGNE PhD Student, Institut de Recherche pour le Développement (IRD) - Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP) 755 avenue du campus Agropolis, CS30016, 34988 Montferrier-sur-Lez cedex Co-tutelle Université Cheikh Anta Diop de Dakar / Université Montpellier Tel : + 221 77 405 99 34 (SENEGAL) / + 33 (0)7 83 66 48 19 (FRANCE) |